La gestalt est très utilisée depuis les années 1980 en coaching et en thérapie, dans l’entreprise comme dans le secteur de la santé et de l’aide sociale.
Cette approche a été initiée en 1951 par le psychiatre et psychanalyste allemand Fritz Perls (1893–1970), avec le concours de Paul Goodman (1911-1972), un écrivain américain précurseur des grands mouvements de libération culturelle des années 60. À partir de cette lancée et jusqu’à aujourd’hui, de nombreux gestaltistes ont continué et fait évoluer la pratique et la recherche clinique aux États-Unis, en Europe et en Amérique Latine.
« Gestalt » est un mot compliqué, que les tenants de cette approche ont choisi de conserver en allemand, et c’est sans doute mieux ainsi ! Car en français il devrait se traduire par « processus de formation de la forme », c’est à dire la figure qui apparaît à un moment donné comme capable de répondre à notre besoin.
Les praticiens qui recourent à la Gestalt-thérapie soutiennent leur client pour qu’il puisse :
C’est une approche d’inspiration holistique, relationnelle et existentialiste, qui propose à chacun de prendre la responsabilité de ses actions en se tenant à égale distance de l’impuissance et de la toute-puissance.
Pour en savoir plus :
La Gestalt-thérapie, par Chantal Masquelier-Savatier
Presses Universitaires de France, 2017
Collection Que sais-je ?
Dans mes séances de psychothérapie, je m’inspire particulièrement de cette approche pour privilégier le ressenti plutôt que les discussions intellectuelles, en attirant l’attention de mes clients sur le corps et le moment présent.