Quand on les interroge, 8 français sur 10 considèrent que la meilleure réponse aux souffrances psychiques est la psychothérapie. Un score bien plus élevé que le soutien de l’entourage (66% des réponses) ou les traitements par médicaments (58%).
Plus d’un français sur quatre déclare avoir lui-même déjà fait appel à un psy. Et si l’on regarde les femmes, ce chiffre monte à une sur trois.
La pratique semble s’être largement démocratisée depuis vingt ans. En 2001, c’est seulement 5% de la population française qui avait consulté.
Les principales raisons qui conduisent à tenter l’aventure sont la dépression (33 % des sondés) ou un sentiment de « mal-être » (31 %), les problèmes de stress et d’anxiété (21 %), les ennuis familiaux (18 %), le décès d’un proche (13%), les ennuis de santé (12%) ou professionnels (11%).
De plus, 6% déclarent avoir choisi de faire une thérapie « pour mieux se connaître ».
Si on interroge les français en fin de parcours psy, 69% expliquent qu’ils ont mis fin aux consultations parce qu’ils « se sentaient mieux ». Dans le détail, 31% déclarent que cela les a « beaucoup aidés » et 31% « assez aidés ». Mais les mécontents existent : 13% rapportent que cela ne les a pas du tout aidés.
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